Dix jours après sa sortie de prison, le lundi 15 septembre 2025, l’icône du coupé-décalé, Molare – de son vrai nom Maury Féré Soumahoro – refait parler de lui. Ce jeudi 25 septembre, c’est au 16ᵉ étage de la tour E, dans les locaux de la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), que l’artiste a été entendu. L’objet ? Les travaux de la Commission Spéciale chargée de la suspension et du retrait de permis de conduire. Une nouvelle étape dans un feuilleton qui mêle musique, célébrité et affaires administratives.
Par cette décision, le Ministère des Transports entend rappeler la gravité des actes de négligence ou d’irresponsabilité au volant, en particulier lorsqu’ils ont des conséquences irréversibles. Cette sanction qui vise à renforcer le principe de responsabilité individuelle et à préserver la sécurité des usagers de la route sur l’ensemble du territoire national, montre bien que nul n’est au-dessus des lois. Connu pour ses prestations flamboyantes et son statut d’icône du coupé-décalé, Molare n’aura donc plus droit au volant jusqu’en 2030.
Reconnaissant sa responsabilité dans l’accident tragique qui a coûté la vie à une femme, l’artiste a présenté ses condoléances à la famille de la victime et fait part de ses profonds regrets. Après délibération, la Commission spéciale de suspension et de retrait de permis a tranché : cinq ans de retrait ferme de son permis de conduire. Les griefs retenus contre lui sont lourds : conduite dangereuse, défaut de maîtrise du véhicule et mise en danger de la vie d’autrui.
Pour rappel, Molare a perdu le contrôle de sa voiture et a fauché mortellement une dame le 2 juillet dernier à Abidjan. Il roulait à vive allure à bord d’une Vanderhall Venice.
Par Serge Ekra
Crédit photo : Ministère des Transports