À l’occasion de la 10ᵉ édition du Black Star International Film Festival (BSIFF), qui s’est tenue du 24 au 28 septembre 2025 à Accra, le leader de l’exploitation cinématographique en Afrique francophone, Majestic Cinéma, a officialisé un partenariat stratégique avec le festival et la société de doublage et de post-production Cinekita. Une alliance qui marque une étape décisive dans la promotion et la circulation du cinéma africain sur la scène internationale, selon un communiqué officiel.
L’objectif de cet accord, qualifié d’« ambitieux », est de faciliter la diffusion des films anglophones dans les pays francophones, avec un enjeu clair : briser les barrières linguistiques du cinéma africain.
Ce partenariat représente une avancée majeure pour Majestic Cinéma, qui réaffirme ainsi son engagement en faveur de l’accessibilité culturelle. Grâce à l’expertise de Cinekita en doublage et en sous-titrage, les films anglophones et francophones projetés dans ses salles seront désormais accessibles à un public élargi, sans obstacle linguistique.
Pour Juliet Yaa Asantewa Asante, fondatrice du BSIFF, cet accord va bien au-delà d’une simple distribution : elle parle d’un véritable « pont culturel ».
Du Nigeria au Ghana, du Kenya à l’Afrique du Sud, les films africains anglophones séduisent les festivals et les plateformes internationales. Pourtant, pour nombre de cinéphiles francophones, ces pépites demeurent encore inaccessibles. C’est là que la Côte d’Ivoire entre en scène : avec ses salles ultramodernes et un public toujours plus curieux, le pays devient le tremplin idéal pour faire voyager ces histoires au-delà des frontières linguistiques. Fort d’un réseau en pleine expansion, Majestic Cinéma entend offrir à ces créations un nouveau souffle, pensé pour toute l’Afrique et accessible à tous.
Pour Nancy Aka, Directrice générale de Majestic Cinéma, « ce partenariat est historique. Il marque le début d’un véritable réseau cinématographique africain, où les frontières s’effacent, où les histoires circulent et où les publics se rencontrent. »
Au-delà de la simple diffusion, les trois partenaires ambitionnent de dynamiser l’écosystème du cinéma africain : stimuler la circulation des œuvres, mais aussi ouvrir des perspectives concrètes en matière de coproduction, de distribution et de formation.
Par Serge Ekra