La cérémonie d’ouverture de la 13ᵉ édition de la CGECI Academy a réuni un parterre de personnalités de premier plan. Parmi elles, trois figures ont particulièrement retenu l’attention : Sidi Ould Tah, président de la Banque africaine de développement (BAD), Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Leurs présences n’ont pas manqué de susciter des hommages appuyés. Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarassouba, a salué « une grande dame dont la notoriété est reconnue au niveau international, avec un parcours qui fait la fierté du continent », en parlant de Louise Mushikiwabo.
Justement, cette dernière reste convaincue que la communauté francophone, forte de 90 Etats et disposant de 16,5% du PIB mondiale, constitue une réserve fiable pour la mise en place effective d’une économie résiliente.
Même reconnaissance du côté d’Ahmed Cissé, président de la CGECI, qui a tenu à féliciter Sidi Ould Tah pour son élection à la tête de la BAD : « un exemple de leadership visionnaire et de transformation institutionnelle », a-t-il souligné.
Prenant la parole, Sidi Ould Tah a partagé sa vision pour l’avenir du continent, structurée autour de quatre priorités : mobiliser davantage de ressources financières, réformer les architectures existantes, promouvoir les compétences scientifiques et techniques pour l’autonomie, et bâtir des infrastructures résilientes en intégrant l’économie informelle.
Un message fort qui résonne comme une feuille de route pour une Afrique plus souveraine et tournée vers l’avenir.
Par Serge Ekra