
De l’Asie à l’Afrique, leurs territoires s’amenuisent et leur nombre chute. Ces colosses, piliers des écosystèmes, portent encore la mémoire des plaines, mais pour combien de temps ?
Depuis 2012, chaque 12 août est consacré à la Journée mondiale de l’éléphant, une initiative portée par la Elephant Reintroduction Foundation. L’objectif est clair : célébrer et protéger cet animal majestueux, victime du braconnage et menacé de disparition.
Aujourd’hui, on ne compte plus que 40 000 éléphants d’Asie et 400 000 éléphants d’Afrique dans le monde. En un demi-siècle, leurs territoires se sont réduits de moitié sous l’effet combiné des activités humaines et des pressions environnementales.
L’éléphant, qui peut vivre en moyenne entre 60 et 70 ans, impressionne par sa taille et sa force. Un mâle adulte d’Asie pèse environ 4 tonnes, contre 6 tonnes pour son cousin africain. Le record historique revient à un éléphant d’Angola, abattu en 1955, qui atteignait la masse colossale de 12 tonnes.
À la naissance, un éléphanteau pèse déjà 100 kilos, soit le poids de la trompe d’un adulte. Chaque jour, un éléphant adulte consomme près de 150 kilos de végétation, un régime qui contribue à façonner et maintenir l’équilibre de son écosystème.
Par Serge EKRA